Ne dévastons plus de forêts pour lire...

"C'est ma plus jeune fille Victoria qui m'amena à agir pour la reforestation. Née à Miami en 2002 et de maman Brésilienne elle me questionna trés tot sur la nécessité de couper de si grandes foréts pour fabriquer des livres. Ceci se passait en 2009. Les premiéres tablettes apparaissaient sur le marché.

Aprés 25 ans d'édition papier en produisant des millions d'ouvrages je décidais de changer d'orientation dans mon activité d'écrivain et d'éditeur.

Il s'agissait de diffuser désormais mes écrits sous forme numérique tout en communiquant sur les effets positifs de cette action. Mes partenaires imprimeurs tant aux USA qu'en Europe crurent que je plaisantais ou que j'étais suicidaire.

L'un d'entre eux me demanda si je désirais réellement me tirer une balle dans le pied. Je leur conseillais de penser trés rapidement à se reconvertir car la ligne de progression de leur activité aurait tendance à s'engager dans le sens d'une descente vertigineuse.

Il est certain que mon chiffre de vente chuta immédiatement. J'ordonnais de vendre tous les stocks restant jusqu'au dernier ouvrage papier et avec une bonne équipe de webmasters nous avons mis en place la technologie permettant de diffuser en E-pub, E-Book, Kindle sur Amazon et consort.

Fin 2010 les fêtes de noel voyaient arriver en tête des cadeaux la fameuse tablette. Donc autant de nouveaux lecteurs numériques qui arrivaient sur le marché avec lesquels il s'agissait de communiquer.

Pour promotionner mes séries d'ouvrages je choisis d'offrir une tablette avec chaque souscription.

Afin de rationaliser cette action je choisis de dealer directement avec des fabricants en Asie pour obtenir un coup de tablette minimal. Et cette action se transforma en succés.

Dans le même temps j'obtenais les derniers résultats de l'étude que j'avais commandé. Le dégat écologique correspondant à la fabrication d'un million d'ouvrages de 300 pages de 80gr format 15X23.

J'étais éffaré par les chiffres... Jamais je n'aurais imaginé cela.... tout comme chacun d'entre nous car nous sommes tellement habitués à consommer sans nous enquérir des couts de productions.

Par ailleurs ayant séjourné fréquemment au Brésil je prenais bien davantage conscience de ce que représentait la catastrophe annoncée par le développement de l'industrie de la pate à papier.

ll faut avoir survolé la partie amazonienne du Brésil pour le constater de visu avec des effets secondaires considérables pour l'ensemble de la planète.

Non seulement nous n'avons plus à couper des foréts pour éditer nos livres et permettre de les lire mais par ailleurs il est temps de prendre conscience qu'en éditant en numérique nous pouvons quelque peu contribuer à la reforestation nécessaire.

Lorsque mes lecteurs font le choix d'une édition numérique il est évident que nous contribuons ensemble non seulement à la protection des forêts mais de surcroit à une action de reforestation.

Je ne doute pas que notre action commune fera tache d'huile auprés de nombreux éditeurs et auteurs." Jesse JAY